L'expatriation, un ami qui ne vous veut pas automatiquement du bien...
Article issu du site http://jobosapiens.blog.capital.fr/
Il est parfaitement reconnu que la mobilité internationale est un accélérateur de carrières, et que dans une société mondialisée, une expérience à l’étranger est plus que valorisante. Si seulement 18 % des Directeurs d’entreprises avaient une expérience internationale en 1998, ils étaient 44% en 2003.
Or, une étude récente de Burak Koyuncu de la Rouen Business School et de Monika Hamori de l’IE Business School (Espagne), citée par Financial Times, contre-balance quelque peu ce postulat et montre que l’expatriation diminuerait la possibilité des cadres d’accéder aux échelons suprême de l’entreprise. Si un tel constat peut paraître surprenant, les résultats de l’étude sont formels : sur un échantillon des 500 plus grandes sociétés Européennes, basées dans 22 pays différents, et 500 des firmes Américaines les plus importantes ; seuls 32 % des Directeurs Généraux ont occupé des postes à l’étranger (40 % en Europe et 24 % aux Etats-Unis).
L’explication à cela ? Plus vous passez de temps à l’étranger, plus vous vous éloignez de la maison mère, de ses réseaux sociaux et, de fait, du poste de Directeur Général. Mais Burak Koyuncu ne remet pas en question l’importance de la mobilité internationale, il explique simplement que les cadres qui choisissent de rester au siège social et l’acquièrent par des déplacements ponctuels, peuvent prétendre atteindre les hautes-sphères de l’entreprise plus rapidement.
Sollicité par Jobosapiens, le professeur Burak Koyuncu affirme que, réalisée à stade plus novice de la carrière, l’expatriation pourrait être, au contraire, une opportunité pour le jeune diplômé d’accéder aux meilleurs postes de manière accélérée. Dans ces circonstances, une mission à l’étranger serait avant tout une marque de la confiance en le potentiel du jeune cadre et la volonté de l’entreprise de développer ses talents managériaux.
Le professeur Burak Koyuncu recommande donc aux candidats à l’expatriation de réfléchir mûrement:
Il est parfaitement reconnu que la mobilité internationale est un accélérateur de carrières, et que dans une société mondialisée, une expérience à l’étranger est plus que valorisante. Si seulement 18 % des Directeurs d’entreprises avaient une expérience internationale en 1998, ils étaient 44% en 2003.
Or, une étude récente de Burak Koyuncu de la Rouen Business School et de Monika Hamori de l’IE Business School (Espagne), citée par Financial Times, contre-balance quelque peu ce postulat et montre que l’expatriation diminuerait la possibilité des cadres d’accéder aux échelons suprême de l’entreprise. Si un tel constat peut paraître surprenant, les résultats de l’étude sont formels : sur un échantillon des 500 plus grandes sociétés Européennes, basées dans 22 pays différents, et 500 des firmes Américaines les plus importantes ; seuls 32 % des Directeurs Généraux ont occupé des postes à l’étranger (40 % en Europe et 24 % aux Etats-Unis).
L’explication à cela ? Plus vous passez de temps à l’étranger, plus vous vous éloignez de la maison mère, de ses réseaux sociaux et, de fait, du poste de Directeur Général. Mais Burak Koyuncu ne remet pas en question l’importance de la mobilité internationale, il explique simplement que les cadres qui choisissent de rester au siège social et l’acquièrent par des déplacements ponctuels, peuvent prétendre atteindre les hautes-sphères de l’entreprise plus rapidement.
Sollicité par Jobosapiens, le professeur Burak Koyuncu affirme que, réalisée à stade plus novice de la carrière, l’expatriation pourrait être, au contraire, une opportunité pour le jeune diplômé d’accéder aux meilleurs postes de manière accélérée. Dans ces circonstances, une mission à l’étranger serait avant tout une marque de la confiance en le potentiel du jeune cadre et la volonté de l’entreprise de développer ses talents managériaux.
Le professeur Burak Koyuncu recommande donc aux candidats à l’expatriation de réfléchir mûrement:
- au but de celle-ci
- au processus de rapatriement
- au maintien du réseau avec le siège social
- à la place du lieu d’expatriation dans la stratégie globale de la société
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L'expatriation, un ami qui ne vous veut pas automatiquement du bien...
2011-10-31 16:53:03
lesingenieurs.net
https://www.lesingenieurs.net/medias/image/18305263775a4e47051b02f.jpg
2013-12-17 19:10:04
2011-10-31 16:53:03
Chan-Thaï LAM
Article issu du site http://jobosapiens.blog.capital.fr/
Il est parfaitement reconnu que la mobilité internationale est un accélérateur de carrières, et que dans une société mondialisée, une expérience à l’étranger est plus que valorisante. Si seulement 18 % des Directeurs d’entreprises avaient une expérience internationale en 1998, ils étaient 44% en 2003.
Or, une étude récente de Burak Koyuncu de la Rouen Business School et de Monika Hamori de l’IE Business School (Espagne), citée par Financial Times, contre-balance quelque peu ce postulat et montre que l’expatriation diminuerait la possibilité des cadres d’accéder aux échelons suprême de l’entreprise. Si un tel constat peut paraître surprenant, les résultats de l’étude sont formels : sur un échantillon des 500 plus grandes sociétés Européennes, basées dans 22 pays différents, et 500 des firmes Américaines les plus importantes ; seuls 32 % des Directeurs Généraux ont occupé des postes à l’étranger (40 % en Europe et 24 % aux Etats-Unis).
L’explication à cela ? Plus vous passez de temps à l’étranger, plus vous vous éloignez de la maison mère, de ses réseaux sociaux et, de fait, du poste de Directeur Général. Mais Burak Koyuncu ne remet pas en question l’importance de la mobilité internationale, il explique simplement que les cadres qui choisissent de rester au siège social et l’acquièrent par des déplacements ponctuels, peuvent prétendre atteindre les hautes-sphères de l’entreprise plus rapidement.
Sollicité par Jobosapiens, le professeur Burak Koyuncu affirme que, réalisée à stade plus novice de la carrière, l’expatriation pourrait être, au contraire, une opportunité pour le jeune diplômé d’accéder aux meilleurs postes de manière accélérée. Dans ces circonstances, une mission à l’étranger serait avant tout une marque de la confiance en le potentiel du jeune cadre et la volonté de l’entreprise de développer ses talents managériaux.
Le professeur Burak Koyuncu recommande donc aux candidats à l’expatriation de réfléchir mûrement:
au but de celle-ci
au processus de rapatriement
au maintien du réseau avec le siège social
à la place du lieu d’expatriation dans la stratégie globale de la société
Article original : http://jobosapiens.blog.capital.fr/index.php?action=article&id_article=434017
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