Field service engineer - Antoine VAN DAMME - CM 2007 - CMD Engrenages et Réducteurs

Le métier : Field service engineer
L'entreprise : CMD Engrenages et Réducteurs
Le secteur d'activité : Métallurgie

Présentation du métier :

La société pour laquelle je travaille fabrique des engrenages et des réducteurs pour l'industrie lourde (cimenterie, sidérurgie, sucrerie,...). Au sein du service après-vente je supervise les chantiers d'installation et de maintenance de ces équipements directement chez nos clients. Je passe entre 1/4 et 1/3 de l'année hors d’Europe.

Comment décririez-vous une journée type au travail ? Quelles tâches effectuez-vous régulièrement ?

Au bureau je me consacre à la préparation des missions, commandes de matériel, sous-traitants ainsi qu'au reporting avec les services concernés. En chantier je gère le planning, les équipes, pilote les travaux, conseil les clients et réalise les contrôles aux différentes étapes de montage.

Quelles compétences sont nécessaires pour effectuer votre métier ? Quelles qualités doit-on avoir ou développer pour réaliser votre quotidien ?
Un bon bagage technique permet d'acquérir rapidement une crédibilité vis à vis du client. Il faut savoir faire preuve de diplomatie pour faire la part des exigences coté fournisseur (montage suivant les règles de l'art) et coté client (faire au plus vite et au moins cher). La diplomatie s'applique d'autant plus à l'export où il faut s'adapter aux coutumes locales. La maitrise de l'anglais est vitale, l'anglais technique s'acquiert très rapidement sur site sous réserve d'avoir des bases solides.

Un dernier commentaire sur votre métier : pourquoi votre métier c'est le meilleur job au monde ?
Pas de routine, chaque chantier est un nouveau job dans une nouvelle entreprise souvent dans un nouveau pays (34 pays visités en 5ans). A la sortie de l'école quoi de mieux que le terrain pour apprendre rapidement la technique et la débrouillardise. C'est également une expérience humaine très forte, une semaine vous travaillez avec des indiens au Qatar, la semaine suivante avec des russes en Ouzbékistan. Un enrichissement culturelle unique, payé pour aller sur l'île Maurice ou au Mexique (même si on a rarement l'occasion d'en profiter autant qu'on le voudrait)

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