Le Sénat recrute : administrateur, administrateur-adjoint, informaticien
Statut des fonctionnaires du Sénat
Les fonctionnaires du Sénat sont régis par un statut particulier, établi par le Bureau du Sénat, qui leur assure la qualité de fonctionnaire de l'État, en vertu de l'article 8 de l'ordonnance n° 58-1100 du 17 novembre 1958 modifié par l'article 72 de la loi de finances pour 1963 n° 63 156 du 23 février 1963, par l'article 31 de la loi n° 83 634 du 13 juillet 1983 et par l'article 60 de la loi n° 2003-710 du 1er août 2003.
Ils sont soumis au devoir de réserve, à une stricte obligation de neutralité politique dans l'exercice de leurs fonctions et de discrétion professionnelle pour tout ce qui concerne les faits et informations dont ils ont pu avoir connaissance dans l'exercice ou à l'occasion de l'exercice de leurs fonctions.
EMPLOI D'ADMINISTRATEUR
Les administrateurs occupent des fonctions de conception, d’aide à la décision et de « management » au service du Sénat et des Sénateurs, dans le cadre des orientations fixées par les Autorités du Sénat.
Tout au long de leur carrière, les administrateurs sont conduits à exercer plusieurs métiers aussi riches que diversifiés qui ont un dénominateur commun : apporter le concours le plus approprié aux Sénateurs pour leur permettre d’exercer leur mandat dans les meilleures conditions.
Les administrateurs sont ainsi affectés alternativement soit au sein des directions chargées des missions institutionnelles du Sénat qui concernent les domaines de la législation, du contrôle de l’action du Gouvernement ou de l’évaluation des politiques publiques, soit au sein des directions qui assurent la gestion des ressources et des moyens du Sénat.
Leurs principales missions consistent à :
- apporter un conseil et une expertise aux Sénateurs dans le cadre de leurs missions d’initiative parlementaire, d’élaboration de la loi et de contrôle de l’action du Gouvernement ; ces tâches sont principalement exercées à la direction de la Législation et du Contrôle (dans les services de commission notamment) et à la direction de l’Initiative parlementaire et des Délégations ;
- apporter un appui technique aux Sénateurs, dans l’hémicycle, en séance publique ; les administrateurs doivent en effet veiller au respect des règles de la procédure législative tant en ce qui concerne le déroulement des travaux en séance publique et des scrutins que la rédaction des textes de loi, dont ils assurent la qualité (bonne insertion des textes dans l’ordonnancement juridique, expertise dans les procédures et le droit parlementaires, diffusion de la culture « légistique ») ; ces tâches relèvent principalement de la direction de la Séance ;
- assister les Autorités du Sénat dans la gestion administrative et financière du Sénat, ce qui se décline en deux grands axes : l’encadrement des personnels qui passe par l’animation d’équipes ou la supervision d’une division ainsi que la conception des différentes réglementations administratives en vigueur et le contrôle de leur mise en œuvre (par exemple, la procédure comptable à la direction des Affaires financières et sociales, la procédure des marchés publics à la division de la Questure et des Affaires juridiques et dans de nombreuses directions des Ressources et des Moyens).
Pour remplir toutes ces missions, les administrateurs doivent faire preuve de qualités de très haut niveau de rédaction, de communication, d’analyse et de synthèse. Ils doivent notamment faire preuve de qualités de plume et maîtriser pleinement les techniques de prise de notes et de compte rendu. Ils doivent également manifester une forte capacité d’adaptation et d’organisation logistique, un goût pour le travail en équipe et une totale disponibilité alliée à une réelle réactivité. Enfin, le développement des activités internationales rend souhaitable une bonne connaissance d’une ou plusieurs langues étrangères. Au cours d’une carrière diversifiée, ils sont appelés à exercer des responsabilités d’encadrement.
Condition de diplôme requise pour concourir :
-
être titulaire d'un diplôme national sanctionnant au moins trois années d'études supérieures ou diplôme d'un Institut d'études politiques,
-
ou avoir obtenu un certificat attestant la qualité d'ancien élève d'une École normale supérieure,
-
ou avoir obtenu le diplôme ou avoir satisfait aux examens de sortie de l'un des établissements d'enseignement supérieur ou de l'une des écoles ou anciennes écoles énumérés au cinquième alinéa de l'article premier de l'arrêté du Premier ministre en date du 7 avril 1972 modifié,
-
ou être titulaire du diplôme d'administration publique institué par l'article 30 du décret n° 70-401 du 13 mai 1970 relatif aux Instituts régionaux d'administration.
Les candidats ne remplissant pas l’une des conditions de diplôme, mais pouvant justifier d'un titre équivalent peuvent, à titre exceptionnel, solliciter une dérogation à ces conditions au moyen du formulaire joint à la brochure du concours pour être autorisés à concourir. Ces demandes sont examinées par une commission qui peut entendre le candidat si elle le juge utile.
En pratique, les candidats reçus sont, pour la plupart, titulaires à la fois d'une licence et du diplôme d'un Institut d'études politiques ou de plusieurs licences (droit public, science politique, sciences économiques, droit privé...). Beaucoup d'entre eux ont au minimum un niveau « master 2 ».
Le concours a généralement lieu tous les deux ans.
EMPLOI D'ADMINISTRATEUR-ADJOINT
Les administrateurs-adjoints peuvent être affectés indifféremment dans les services administratifs ou législatifs qui composent l’administration du Sénat. À ce titre, ils peuvent être amenés à assurer successivement, au cours de leur carrière, des fonctions de nature variée exigeant, selon le cas, des capacités organisationnelles, une aptitude aux tâches de gestion et au maniement des chiffres, une bonne culture juridique ou encore un goût pour la recherche documentaire.
La faculté d’adaptation à la diversité de ces missions est une des qualités essentielles requises des administrateurs-adjoints.
Un diplôme sanctionnant trois années d'études supérieures est exigé.
Les candidats ne remplissant pas la condition de diplôme mais pouvant justifier d’une formation d’un niveau équivalent peuvent, à titre exceptionnel, solliciter une dérogation à cette condition au moyen du formulaire joint au dossier d’inscription pour être autorisés à concourir. Les demandes sont examinées par une commission qui peut entendre le candidat si elle le juge utile.
Il est souhaitable que les candidats à ce concours aient de bonnes connaissances juridiques et des aptitudes à la gestion.
Le concours a lieu en fonction des besoins.
FONCTIONS
Les administrateurs-adjoints peuvent être affectés, au cours de leur carrière, soit au sein des directions chargées des missions institutionnelles du Sénat, qui concernent les domaines de la législation, du contrôle de l’action du Gouvernement et de l’évaluation des politiques publiques, soit au sein des directions qui assurent la gestion des ressources et des moyens du Sénat (ces dernières regroupant un peu plus de la moitié des effectifs d’administrateurs-adjoints).
Ils peuvent ainsi être amenés à exercer, successivement, des métiers de natures très variées, qui consistent notamment à :
− participer à l’organisation et à la mise en oeuvre des procédures liées aux travaux parlementaires, que ce soit en séance publique, dans les services de commission ou encore auprès des délégations sénatoriales ;
− assurer des tâches de gestion administrative et financière, de suivi de la réglementation et de contrôle dans différents domaines : marchés publics, ressources humaines, budget et comptabilité, etc.
Les administrateurs-adjoints doivent faire preuve, tout au long de leur carrière au Sénat, d’une grande faculté d’adaptation à la diversité de ces missions, lesquelles exigent, en particulier, des compétences organisationnelles ainsi qu’une bonne capacité à travailler en équipe. Les fonctions qu’ils ont vocation à exercer requièrent également, selon le cas, une aptitude aux tâches de gestion et au maniement des chiffres, ou encore une bonne culture juridique et des qualités rédactionnelles.
STATUT
Les administrateurs-adjoints, comme tous les fonctionnaires du Sénat, sont régis par un statut particulier qui est établi par le Bureau du Sénat. Ils ont la qualité de fonctionnaire de l’État, en vertu de l’article 8 de l’ordonnance n° 58-1100 du 17 novembre 1958 modifiée relative au fonctionnement des assemblées parlementaires.
Les administrateurs-adjoints sont soumis au devoir de réserve, à une stricte obligation de neutralité dans l’exercice de leurs fonctions ainsi qu’à une obligation absolue de discrétion professionnelle et de confidentialité pour tout fait ou information dont ils peuvent avoir connaissance dans l’exercice de leurs fonctions.
Ces règles déontologiques s’imposent à tous les fonctionnaires du Sénat et doivent conduire également à ce que les activités menées ou le comportement en dehors de l’exercice des fonctions d’administrateur-adjoint ne soient pas en contradiction avec ces principes.
Les fonctionnaires du Sénat ne peuvent exercer, à titre professionnel, aucune activité privée lucrative de quelque nature que ce soit, à l’exception de la production d’oeuvres scientifiques, littéraires ou artistiques. Les activités d’enseignement, dès lors qu’elles ne sont pas liées à des fonctions de nature administrative, sont autorisées sous réserve des nécessités de service.
Les litiges d’ordre individuel concernant les fonctionnaires du Sénat sont portés devant la juridiction administrative.
CARRIÈRE
Aucun membre du personnel ne peut être titularisé dans son emploi au Sénat avant d’avoir accompli un stage probatoire d’une durée effective d’au moins un an. Tout stagiaire peut être licencié avant l’expiration de son stage en cas d’insuffisance professionnelle ou d’indiscipline.
Le cadre des administrateurs-adjoints comprend quatre grades (administrateur-adjoint, administrateur-adjoint principal, administrateur-adjoint de grade supérieur, administrateur-adjoint de grade exceptionnel), chacun de ces grades étant divisé en classes.
Les promotions de grade sont effectuées au choix, dans la limite des postes vacants, parmi les fonctionnaires justifiant de l’ancienneté de grade fixée par le Règlement intérieur. Elles sont subordonnées à l’inscription à un tableau d’avancement établi par une commission administrative paritaire.
RÉMUNÉRATION
Un tableau de classement hiérarchique des grades et emplois fixe les indices de traitement applicables à chaque classe de chaque grade. Ces indices correspondent à des traitements déterminés selon les règles appliquées à la fonction publique. Pour le premier grade du cadre des administrateurs-adjoints, les indices (indices nouveaux majorés) s’échelonnent de 327 à 596.
Des indemnités, dont les conditions d’attribution sont arrêtées par les Questeurs du Sénat compte tenu des sujétions particulières propres au fonctionnement du Sénat, complètent le traitement indiciaire.
EPREUVES :
ÉPREUVE DE PRÉSÉLECTION
Les candidats sont soumis à une épreuve écrite de présélection, sauf si le nombre de candidats admis à concourir est inférieur à 150.
Cette épreuve comprend deux parties :
dans l’une, il est demandé aux candidats de répondre à un questionnaire à choix multiple sur des questions d’ordre général, juridique, administratif, logique, mathématique, comptable et relatives à l’environnement professionnel du Sénat (coefficient 2) ;
dans l’autre, il est demandé aux candidats de répondre, à partir de documents qui leur sont fournis, à des questions ne relevant pas d'un programme spécifique, mais permettant d'apprécier leurs aptitudes et leur capacité de raisonnement (coefficient 1).
(durée : 1 heure 30)
La note obtenue à cette épreuve n’est pas prise en compte pour la suite du concours.
ÉPREUVES D’ADMISSIBILITÉ
1. Étude de cas
Cette épreuve ne comporte pas de programme spécifique.
À partir d’un dossier documentaire qu'ils ont à exploiter, les candidats doivent formuler des propositions concrètes permettant de résoudre les questions posées, ce qui peut notamment comporter l'élaboration de notes de synthèse, de fiches, de tableaux et de lettres.
(durée : 4 heures – coefficient 4)
2. Résumé de texte
Les candidats doivent résumer un texte portant sur un sujet d’ordre général relatif aux problèmes politiques, économiques, culturels et sociaux du monde contemporain en un nombre maximum de mots indiqué dans le sujet (environ 10 % de la longueur initiale du texte).
Cette épreuve a pour objet d’apprécier tant la capacité des candidats à résumer un texte et leur maîtrise de la langue que leur compréhension de l’évolution politique, économique et sociale du monde et du mouvement des idées.
(durée : 3 heures – coefficient 3)
3. Mathématiques
Cette épreuve se compose d'un ou plusieurs exercices pratiques se rapportant aux domaines du programme (cf. ci-après).
Est autorisé l'usage d'une calculatrice de poche – y compris d'une calculatrice programmable et alphanumérique – à fonctionnement autonome sans imprimante, sans aucun moyen de transmission, et sans document d’accompagnement.
(durée : 3 heures – coefficient 3)
4. Épreuve obligatoire à option
Les candidats doivent choisir l'une des quatre épreuves suivantes(1) :
A – Droit administratif
B – Droit civil
C – Droit du travail
D – Gestion comptable et financière
Pour l’option « gestion comptable et financière », est autorisé l'usage d'une calculatrice de poche – y compris d'une calculatrice programmable et alphanumérique – à fonctionnement autonome sans imprimante, sans aucun moyen de transmission, et sans document d’accompagnement. Le recours au Plan comptable général (liste des comptes uniquement) est également autorisé (fourni par le Sénat).
Dans chaque option, l'épreuve se compose d'une ou plusieurs questions ou exercices pratiques faisant appel aux connaissances correspondant aux domaines du programme (cf. ci-après).
(durée : 2 heures – coefficient 2)
ÉPREUVES D’ADMISSION
ÉPREUVE ÉCRITE
1. Épreuve portant sur les institutions politiques françaises et européennes
L’épreuve se compose d'une ou plusieurs questions faisant appel aux connaissances correspondant aux domaines du programme (cf. ci-après). Des documents pourront être annexés au sujet.
(durée : 2 heures – coefficient 3)
ÉPREUVES ORALES
2. Épreuve de langue vivante
Cette épreuve porte sur l’une des langues vivantes suivantes : allemand, anglais, arabe littéral, chinois, espagnol, italien, néerlandais, polonais, portugais ou russe(2).
L’usage du dictionnaire n’est pas autorisé. Les candidats doivent, dans la langue choisie, faire le commentaire d’un texte écrit dans cette langue et répondre à des questions.
(préparation : 30 minutes – durée : 30 minutes – coefficient 1)
3. Épreuve de mise en situation collective
Lors de cette épreuve, les candidats sont répartis en groupes d’au moins trois personnes.
À partir d’un sujet de mise en situation qui leur est soumis, les candidats d’un même groupe procèdent, devant le jury, à un échange leur permettant d’exposer leur analyse de la situation et leur point de vue, de constater leurs points d’accord ou de désaccord et de proposer une ou plusieurs solutions à la situation donnée.
Chaque candidat est ensuite interrogé individuellement par le jury, en l’absence des autres candidats, sur les échanges auxquels il vient de participer.
Cette épreuve vise à apprécier les compétences relationnelles des candidats, leur comportement en interaction, leur réactivité ainsi que leur capacité d’analyse et d’écoute. Elle ne requiert pas de connaissance technique particulière et ne comporte aucun programme spécifique.
(durée : 25 minutes de mise en situation et 10 minutes d’interrogation individuelle – coefficient 2)
4. Entretien libre avec le jury
Cette épreuve consiste en un entretien visant à apprécier l’adéquation des candidats à l’emploi d’administrateur-adjoint et leur motivation pour exercer ces fonctions.
Pour cette épreuve, le jury dispose d’une fiche de renseignements individuelle, préalablement remplie par les candidats et ne faisant l’objet d’aucune notation.
(durée : 20 minutes – coefficient 5)
EMPLOI D’INFORMATICIEN
Les informaticiens sont chargés, selon leurs compétences et leurs appétences, soit de l’étude, du développement et de la maintenance d’applications, soit de l’administration des systèmes.
Ils peuvent être amenés, au cours de leur carrière, à exercer l’une ou l’autre de ces fonctions.
Les informaticiens peuvent se voir confier, au vu de leur aptitude et souvent dès leur entrée au Sénat, la gestion de projets.
A ce titre, ils ont pour mission :
- de maintenir un contact permanent et étroit avec les utilisateurs dont ils sont les interlocuteurs privilégiés ;
- de mobiliser les moyens internes et externes nécessaires pour atteindre les objectifs fixés
Les informaticiens disposant à la fois d’une compétence technique ou fonctionnelle de très haut niveau et d’une expérience réussie dans la conduite de projets peuvent être chargés de coordonner l’action des grands secteurs d’activité du service informatique (systèmes, gestion, documentaire, technologies nouvelles, Internet).
Est exigée la justification d’un diplôme national sanctionnant cinq années d’enseignement supérieur.
En raison de l’effectif restreint de ce cadre, les concours de recrutement d’informaticiens sont rares et le nombre de postes mis au concours est toujours très limité.
FONCTIONS
LE MÉTIER D’INFORMATICIEN DU SÉNAT
Les informaticiens au Sénat exercent leurs fonctions à la direction des Systèmes d’Information (DSI). La
DSI est installée dans des locaux du Sénat, au 8 rue Garancière dans le 6ème arrondissement de Paris
(quartier de Saint-Germain-des-Prés), à deux pas du Palais du Luxembourg et de son jardin.
La DSI, dirigée par un directeur issu du cadre des administrateurs du Sénat, comprend au total
35 personnes, dont une équipe administrative et une équipe de 26 informaticiens pour la plupart issus
d’écoles d’ingénieurs. Ces effectifs sont répartis entre deux divisions : les applications informatiques ;
les équipements, l’administration et la sécurité des systèmes d’information.
Compte tenu de leur effectif réduit, les informaticiens sont amenés à :
- prendre très vite une grande autonomie ;
- participer à des projets multiples et de nature très variée ;
- travailler avec des sociétés de service ou des intégrateurs.
En fonction de leurs compétences, les informaticiens sont chargés soit du développement et de la
maintenance des applications législatives, documentaires et de gestion, soit de l’administration des
systèmes.
L’équipe système (7 personnes) a des missions multiples, en particulier la gestion, l’administration et
l’évolution :
- du parc d’une centaine de serveurs (10 Solaris, 58 linux RHEL ou autre, 1 cluster Novell OES
et 5 serveurs Novell, 28 Windows) ;
- des 950 postes de travail des services (masterisation, déploiement d’applications, support
N2) et de l’assistance pour les 600 postes de Mmes et MM. les Sénateurs ;
- de la sécurité du système d’information (firewalls, authentification des utilisateurs, antivirus)
via une douzaine d’appliances de sécurité ;
- du système de virtualisation (VMware vSphère 5) constitué de 4 hébergeurs (plus de 100
machines virtuelles) ;
- du stockage centralisé (Equallogic) ;
- des bases de données (Oracle 9i à 11g, MySQL, PostgreSQL) ;
- de tout le backoffice du système d’information (en particulier les serveurs DNS et DHCP) ;
- de certaines applications, notamment la messagerie (2850 boites mails) et les serveurs web ;
- du réseau Wi-Fi (300 bornes) et des accès à Internet.
Les informaticiens sont associés, avec l’équipe administrative, aux choix techniques et stratégiques de la
DSI.
Ils sont en contact direct avec les directions du Sénat et impliqués dans la vie de l’institution.
Les informaticiens peuvent se voir confier, au vu de leur aptitude et souvent dès leur entrée au Sénat,
la gestion de projets.
À ce titre, ils ont pour mission :
- de maintenir un contact permanent et étroit avec les utilisateurs dont ils sont les
interlocuteurs privilégiés ;
- de mobiliser les moyens internes et externes nécessaires pour atteindre les objectifs fixés.
Les informaticiens disposant à la fois d’une compétence technique ou fonctionnelle de très haut niveau
et d’une expérience réussie dans la conduite de projets peuvent être chargés, au cours de leur carrière,
de coordonner l’action des grands secteurs d’activité de la DSI. Ils se voient alors accorder la qualité de
responsables de domaine.
Apportant à la DSI leur expertise technique, ces responsables de domaine planifient les travaux liés aux
différents projets, définissent les orientations d’évolution des systèmes d’information et veillent à la
cohérence des systèmes.
Les fonctions de responsable de domaine donnent lieu à un complément de rémunération.
Les informaticiens sont tenus d’effectuer sur site, par équipes de roulement, des astreintes lorsque le
Sénat siège le soir et le week-end. Les informaticiens de l’équipe système assurent, en outre, une
permanence le samedi par roulement et sont susceptibles d’intervenir hors heures ouvrées pour des
interventions techniques ou en cas de maintenance. Toutes ces présences donnent lieu à récupération.
L’ENVIRONNEMENT TECHNIQUE DES SYSTÈMES D’INFORMATION DU SÉNAT
Les systèmes d’information du Sénat s’appuient actuellement sur plus d’une centaine
d’équipements (serveurs sous Solaris, Red Hat Linux, Microsoft Windows, Novell et VMware vSphere,
appliances de sécurité et routeurs) et sur un parc, pour les directions du Sénat, de 950 postes sous
Windows, reliés dans un réseau local.
La direction des Systèmes d’Information offre également un certain nombre de services à Mmes et
MM. les Sénateurs et leurs collaborateurs, aux groupes politiques, ainsi qu’à la chaîne parlementaire
Public Sénat.
Les applications installées concernent principalement :
- le domaine documentaire, qui occupe une place éminente du fait de la gestion électronique des
amendements et des bases de données produites par le Sénat sur le travail parlementaire (rapports,
questions parlementaires, processus législatif et contrôle de l’application des lois) ;
- le domaine de la gestion, les besoins étant couverts soit par des progiciels (HR Access pour la paie et
la gestion des ressources humaines, Oracle, e-business suite pour la comptabilité, Cognos pour le
reporting), soit par des développements spécifiques (base de gestion des Sénateurs, droits à transports,
contrôle des accès, renouvellement sénatorial, etc.) ;
- le système de messagerie électronique et les sites Internet (www.senat.fr, junior.senat.fr,
blogs.senat.fr et data.senat.fr), dont la direction des Systèmes d’Information est chargée de la
conception et de l’évolution conjointement avec la direction de la Communication. Elle s’occupe, par
ailleurs en propre de l’infrastructure technique des sites et des développements applicatifs requérant
des données présentes dans les systèmes d’information du Sénat.
L’ensemble des applications utilisent fréquemment des solutions opensource, notamment la messagerie
(sendmail, cyrus imap, spamassassin), les serveurs web (apache) et les serveurs d’applications
(tomcat).
STATUT
Les informaticiens, comme tous les fonctionnaires du Sénat, sont régis par un statut particulier qui est
établi par le Bureau du Sénat. Ils ont la qualité de fonctionnaire de l’État, en vertu de l’article 8 de
l’ordonnance n° 58-1100 du 17 novembre 1958 modifiée relative au fonctionnement des assemblées
parlementaires.
Les informaticiens sont soumis au devoir de réserve, à une stricte obligation de neutralité dans
l’exercice de leurs fonctions ainsi qu’à une obligation absolue de discrétion professionnelle et de
confidentialité pour tout fait ou information dont ils peuvent avoir connaissance dans l’exercice de leurs
fonctions.
Ces règles déontologiques s’imposent naturellement à tous les fonctionnaires du Sénat et doivent
conduire également à ce que les activités menées ou le comportement en dehors de l’exercice
des fonctions d’informaticien ne soient pas en contradiction avec ces principes.
Naturellement, ils ne peuvent exercer, à titre professionnel, aucune activité privée lucrative de quelque
nature que ce soit, à l’exception de la production d’oeuvres scientifiques, littéraires ou artistiques. Les
activités d’enseignement, dès lors qu’elles ne sont pas liées à des fonctions de nature administrative,
sont autorisées sous réserve des nécessités de service.
Les litiges d’ordre individuel concernant les fonctionnaires du Sénat sont portés devant la juridiction
administrative.
CARRIÈRE
Aucun membre du personnel ne peut être titularisé dans son emploi au Sénat avant d’avoir accompli un
stage probatoire d’une durée effective d’au moins un an. Tout stagiaire peut être licencié avant
l’expiration de son stage en cas d’insuffisance professionnelle ou d’indiscipline.
Le cadre des informaticiens comprend quatre grades, chacun de ces grades étant divisé en classes.
Les promotions de grades sont effectuées au choix, dans la limite des postes vacants, parmi les
fonctionnaires justifiant de l’ancienneté de grade fixée par le Règlement intérieur. Elles sont
subordonnées à l’inscription à un tableau d’avancement établi par une commission administrative
paritaire.
Recrutés par concours spécifiques, les informaticiens sont appelés à effectuer l’intégralité de leur
carrière au Sénat au sein de leur cadre d’emplois. Il existe toutefois une possibilité de mobilité au
sein du Sénat vers le cadre des administrateurs-adjoints (de niveau hiérarchique équivalent), ainsi que
des possibilités de mobilité extérieure, dans les conditions fixées par le Bureau du Sénat.
RÉMUNÉRATION
Un tableau de classement hiérarchique des grades et emplois fixe les indices de traitement applicables à
chaque classe de chaque grade. Ces indices correspondent à des traitements déterminés selon les
règles appliquées à la fonction publique. Pour le premier grade du cadre des informaticiens, les indices
s’échelonnent de 327 à 634 (indices nouveaux majorés).
Des indemnités, dont les conditions d’attribution sont arrêtées par MM. les Questeurs du Sénat compte
tenu des sujétions particulières propres au fonctionnement du Sénat, complètent le traitement
indiciaire.
ÉPREUVES ÉCRITES D’ADMISSIBILITÉ
I. Questionnaire à choix multiples destiné à tester les connaissances techniques et
informatiques des candidats (culture informatique générale, programmation, logique,
algorithmie).
(durée 2 heures – coefficient 3)
II. Épreuve technique comprenant des questions ouvertes et une étude de cas
Les candidats doivent réaliser une étude d’un projet d’évolution d’architecture,
comportant des choix techniques et leur justification par rapport aux besoins, et prenant
en compte les aspects systèmes, bases de données, réseaux, exploitation, déploiement,
sécurité, optimisation des processus productifs.
(durée 4 heures – coefficient 5)
Le dossier remis aux candidats pour cette épreuve pourra comporter des documents
rédigés en anglais.
ÉPREUVES ORALES D’ADMISSION
I. Épreuve orale portant sur des connaissances techniques
Cette épreuve est constituée par :
- un exposé oral d’une durée de 10 minutes sur un sujet tiré au sort,
- des questions, pendant 20 minutes, ayant pour point de départ l’exposé oral et
pouvant porter sur d’autres sujets.
(préparation : 20 minutes – durée : 30 minutes dont 10 minutes d’exposé et 20 minutes
de questions – coefficient 3).
II. Entretien avec le jury
Cette épreuve consiste en un entretien avec le jury, permettant d’apprécier la motivation
et l’adéquation du candidat à l’emploi d’informaticien, ainsi que sa culture générale et sa
perception des orientations et des enjeux des technologies de l’information.
Pour cette épreuve, le jury dispose d’une fiche individuelle de renseignements,
préalablement remplie par les candidats et ne faisant l’objet d’aucune notation.
(durée : 30 minutes – coefficient 5)
Plus d'informations dans la brochure du concours Administrateur Adjoint ci-dessous
Plus d'informations sur le site du Sénat : http://www.senat.fr/emploi/
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